Déménager au Canada : 7 choses à savoir avant de sauter le pas

Vous envisagez de déménager au Canada dans les mois ou les années à venir ?

Ce pays immense, réputé pour ses paysages à couper le souffle, sa qualité de vie élevée et sa diversité culturelle, attire chaque année de nombreux expatriés ou immigrés.

Cependant, avant de faire vos valises, il est essentiel de bien se préparer pour éviter les mauvaises surprises et gâcher une expérience de vie.

Voici 7 choses à savoir avant de sauter le pas !

1 – L’hiver au Canada

Je n’ai pas commencé par l’hiver au Canada pour rien…

Je sais que c’est un aspect qui fait peur à beaucoup de Français et je souhaitais donc l’aborder directement !
L’hiver canadien est une expérience en soi, souvent décrite comme une étape d’initiation pour les nouveaux arrivants.

Si vous venez de régions où les hivers sont doux, le contraste peut être surprenant.
(À la base je viens du sud de la France où l’hiver il m’arrivait d’être en t-shirt)

Mais est-ce que c’est si terrible ? Est-ce une raison valable pour ne pas oser déménager au Canada ? On va en parler, ne t’inquiètes pas !

Premièrement, le Canada est un vaste pays. L’hiver n’a pas la même intensité partout suivant la province choisie et même la ville choisie !

Si tu envisages de déménager au Canada en choisissant Vancouver, tu seras bien plus au chaud qu’une personne qui choisit Montréal par exemple.

Pour faire simple, si on prend les 3 grandes villes du pays dans lesquelles vont la grande majorité des Français à savoir Montréal, Toronto et Vancouver.

Voici le classement, de la ville la plus froide à la moins froide en hiver :

  • Montréal
  • Toronto
  • Vancouver

Personnellement, je vis à Montréal et il n’est pas rare de voir des -20 ou -25 en plein coeur de l’hiver.

La préparation : la clé pour bien vivre l’hiver

Mais est-ce que c’est si terrible que ça ?

Pour affronter l’hiver canadien, la préparation est essentielle.
Cela commence par l’équipement de votre garde-robe. Un manteau d’hiver de bonne qualité est votre premier achat indispensable.
Il doit être chaud, imperméable, et capable de résister aux vents glacés.
Optez pour des matières comme le duvet ou les fibres synthétiques de haute performance, qui offrent une excellente isolation.

Les couches sont également importantes : il est conseillé de porter plusieurs couches de vêtements légers sous votre manteau, ce qui permet de mieux conserver la chaleur tout en laissant la peau respirer. Les sous-vêtements thermiques, les pulls en laine ou en polaire, et les pantalons doublés sont des pièces essentielles à avoir.

Vos extrémités sont les premières parties du corps à ressentir le froid.
Des gants bien isolés, un bonnet qui couvre bien les oreilles, et une écharpe épaisse sont indispensables pour protéger ces zones vulnérables.
Les bottes d’hiver doivent être non seulement chaudes, mais aussi imperméables et dotées d’une bonne semelle antidérapante pour éviter les chutes sur la neige et la glace.

Ça c’est vraiment si t’es frileux et quand il fait vraiment froid. Tu n’auras pas besoin de tout ça tous les jours de l’hiver non plus.

Adapter son mode de vie à l’hiver

Vivre l’hiver canadien ne se résume pas à porter les bons vêtements.

Il faut également adapter son quotidien. Par exemple, les déplacements en voiture nécessitent une attention particulière.
Les pneus d’hiver, conçus pour offrir une meilleure adhérence sur la neige et la glace, sont obligatoires dans certaines provinces, comme le Québec.
Même dans les régions où ils ne sont pas obligatoires, ils sont fortement recommandés.

Le dégivrage et le déneigement deviennent des routines matinales.
Il est nécessaire de dégager la neige de votre allée et des trottoirs, et de déneiger votre voiture avant de prendre la route.

Profiter de l’hiver canadien

Malgré les défis, l’hiver canadien a aussi ses charmes et ses avantages.

Pour beaucoup, c’est la saison des sports d’hiver. Le ski, le snowboard, la raquette, le patinage sur glace qui sont des activités populaires qui permettent de profiter pleinement de la beauté hivernale du Canada.

Enfin, l’hiver est aussi une période où la communauté se rassemble. Des festivals, des marchés de Noël et des activités familiales permettent de célébrer cette saison unique.

Avec la bonne préparation et l’état d’esprit approprié, l’hiver canadien peut devenir une saison non seulement supportable, mais aussi agréable, offrant des expériences que vous n’auriez jamais imaginées ailleurs.

Pour résumer, je dirais que oui, il est important de prendre conscience que l’hiver canadien n’est pas forcément un hiver français.

Cependant, il est plus que supportable !

Il suffit d’avoir les bons vêtements, les bonnes pratiques, et une attitude positive pour en faire une simple formalité de votre année.

2 – Le marché du travail canadien

Les différences culturelles sur le lieu de travail

Le marché du travail canadien est profondément marqué par des différences culturelles qui peuvent surprendre les Français quand vient le moment de déménager au Canada.

En effet, au Canada, la culture du travail met un accent particulier sur la flexibilité et l’autonomie.
Contrairement à la France, où les structures hiérarchiques peuvent être très formelles et rigides, le milieu professionnel canadien est souvent plus détendu et informel.

Par exemple, il n’est pas rare que les employés appellent leur supérieur par son prénom, une pratique qui peut déstabiliser ceux qui sont habitués à un cadre plus hiérarchisé et guindé.

Les Canadiens valorisent également un environnement de travail collaboratif.
Les équipes sont souvent encouragées à travailler ensemble, à partager des idées, et à contribuer activement à la prise de décision.
Ce sens de la collaboration s’accompagne d’une communication ouverte, où les retours d’expérience et les suggestions sont non seulement bienvenus mais attendus.
Il est donc important de s’adapter à cette culture où l’implication personnelle et la contribution collective sont essentielles pour progresser.

De plus, l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle est très prisé au Canada en comparaison avec la France.
Les horaires de travail sont souvent plus flexibles, et le télétravail y est plus largement répandu depuis la pandémie.
Cette approche vise à promouvoir un environnement où les employés peuvent s’épanouir tant sur le plan professionnel que personnel.

Des différences marquantes pour les Français

Quand je parle du marché du travail canadien aux Français, il y a des points qui les surprennent à chaque fois.

Et oui déménager au Canada vient aussi avec un marché du travail qui n’a pas les mêmes standards que le pays du fromage et du bon vin.

Premièrement, il y a l’absence du fameux CDI.

C’est un point qui trouble énormément de compatriotes car c’est perçu comme un saint graal à atteindre en France.

Le fameux CDI qui « sécurise » une carrière et permet de dormir sereinement.

Il est vrai qu’au Canada, ce contrat de travail n’existe pas. Il n’existe pas de contrat qui « sécurise à vie ».

Cependant, ce n’est pas le farwest pour autant, il y a des règles !

Au Canada, les contrats de travail sont souvent plus informels et flexibles.

Il y a seulement un enjeu de préavis à fournir suivant l’ancienneté de l’employé(e) que voici :

Période d’emploiDélai entre l’avis et le départ du travailleur
3 mois à un an1 semaine
1 à 5 ans2 semaines
5 à 10 ans4 semaines
10 ans ou plus8 semaines
Source : CNESST

PS : Pour une durée de moins de 3 mois, on peut-être renvoyé du jour au lendemain.

C’est un fonctionnement qui amènent les employés à être constamment performants pour sécuriser leur poste.

Mais ce n’est pas tout…

Il y a un autre point qui fait bondir en France : l’absence des 5 semaines de congés par an.

Au Canada, la loi impose seulement 2 semaines de congés par an quand on commence à un nouvel emploi.

Est-ce que tous les canadiens ont donc seulement 2 semaines de congés ? Pas vraiment !

Effectivement, quand vient le temps de déménager au Canada, il faut apprendre à considérer les semaines de congés comme un élément de négociation à part entiére.

On négocie autant le salaire que les semaines de congés. Il faut juste le savoir.

Ainsi, il n’est donc pas rare d’avoir 4, 5 voir 6 semaines de congés suivant le poste occupé et la négociation menée.

PS : Il y a aussi un enjeu d’ancienneté où les semaines de congés s’accumulent avec l’expérience.

Mais c’est quand même une réalité. Si demain vous avez un emploi d’hôte de caisse, vous aurez très certainement 2 semaines par an.

Trouver un emploi

Le processus de recherche d’emploi au Canada diffère également de celui en France.

Là ou en France, on mise beaucoup sur les diplômes obtenus et des noms d’entreprise sur un CV, au Canada on va plus appuyer sur ses compétences concrètes et sur ce qu’on peut apporter à l’entreprise pour atteindre leurs objectifs.

Je pourrais détailler beaucoup plus cette partie là mais je vous invite plutôt à consulter ces articles qui vous apporteront toutes les réponses nécessaires :

7 conseils pour trouver un emploi à Montréal
Comment trouver son premier emploi à Montréal
7 conseils pour faire ton CV canadien

3 – Le système de santé au Canada

Comment fonctionne le système de santé public ?

Premièrement, je tiens à vous rassurer…

Si vous envisagez de déménager au Canada, vous ne quittez pas totalement la sécurité sociale que les Français affectionnent tant.

Le Canada est également reconnu pour son système de santé public, universel et accessible à tous les résidents permanents.
Ce système repose sur le principe d’universalité, c’est-à-dire que tous les résidents, quels que soient leurs revenus, ont accès aux soins de santé essentiels sans avoir à payer directement de leur poche lors des visites chez le médecin ou à l’hôpital.

Le système de santé canadien est décentralisé, ce qui signifie que chaque province et territoire gère son propre système de santé.

Cela implique que les services offerts, ainsi que la manière dont ils sont dispensés, peuvent varier d’une région à l’autre.

Par exemple, certaines provinces couvrent entièrement les frais de certains types de soins, tandis que d’autres peuvent nécessiter une contribution financière des patients.

Malgré ces différences, le cadre général reste le même : les soins hospitaliers et les consultations médicales sont généralement couverts par l’assurance maladie provinciale.

Cependant, il est important de noter que, bien que le système soit globalement de qualité, il n’est pas parfait.

L’un des plus notables est le temps d’attente pour accéder à certains types de soins, en particulier pour les interventions non urgentes ou les consultations avec des spécialistes. Par exemple, obtenir un rendez-vous avec un spécialiste ou planifier une chirurgie non urgente peut prendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

Ces délais sont en partie dus à la demande élevée pour certains services et au nombre limité de professionnels de santé dans certaines régions.

C’est du moins le cas au Québec où le système de santé est très engorgé.

Assurance santé privée : Est-ce nécessaire ?

Bien que le système de santé public canadien couvre une grande partie des besoins en soins médicaux, il ne prend pas en charge tous les aspects de la santé.

Par exemple, les soins dentaires, optiques, ainsi que les médicaments sur ordonnance ne sont généralement pas couverts par l’assurance maladie provinciale, sauf dans certaines situations spécifiques, comme pour les enfants ou les personnes âgées.
(là c’est une vraie différence avec le système de santé public français qui est plus performant)

C’est ici qu’intervient l’assurance santé privée.

De nombreux Canadiens souscrivent à une assurance complémentaire pour couvrir ces dépenses, soit individuellement, soit par le biais de leur employeur (ce qu’on appelle la mutuelle en France)

Une telle assurance peut être particulièrement utile si vous avez des besoins médicaux réguliers ou spécifiques, comme des soins dentaires fréquents, des lunettes ou des lentilles de contact, ou si vous devez prendre des médicaments sur une base continue.

De plus, certaines assurances privées offrent une couverture pour des services non inclus dans le système public, tels que les soins paramédicaux (physiothérapie, massothérapie, soins chiropratiques), ou encore une chambre privée lors d’une hospitalisation.

Le système de santé pour les nouveaux arrivants

Le fait de pouvoir vous inscrire au système de santé public va vraiment dépendre de votre situation en arrivant.

Avec quel statut arrivez-vous ? Quel permis de travail ?

Si vous arrivez avec un permis de travail fermé avec un employeur canadien, vous pourrez demander l’accès au système de santé gratuitement.

Cependant, si vous êtes en PVT Canada, vous devrez souscrire à une assurance privée obligatoire le temps de votre PVT.

Personnellement, moi j’utilisais Chapka Assurances et j’en étais plus que satisfait.
(Ils me suivent depuis presque 10 ans lors de ma vie à Londres, en Australie, mes voyages autour du monde et au Canada)

4 – Le système bancaire canadien

Ouvrir un compte bancaire : Les spécificités canadiennes

Et oui, qui dit déménager au Canada dit aussi déménager ses comptes bancaires!

L’une des premières démarches à entreprendre lorsque vous arrivez au Canada est d’ouvrir un compte bancaire local pour montrer aux employeurs et institutions que vous êtes implantés ici.

Le système bancaire canadien présente des particularités qui peuvent surprendre les nouveaux arrivants, notamment les Français.

Les banques canadiennes proposent généralement plusieurs types de comptes courants, chacun avec des frais mensuels variables en fonction des services inclus (pour les nouveaux arrivants, il y a souvent des offres)

Comprendre le crédit et les cartes de crédit

C’est surtout sur cet aspect que les Français se trouvent destabilisés.

Effectivement , en France nous sommes habitués au fait d’avoir une seule carte bancaire qui est une carte de débit.

Ici au Canada, on a les deux : une carte de début et une carte de crédit.

Le crédit est un aspect central du système financier canadien, et les cartes de crédit en sont le pilier.

Contrairement à la France, où les cartes de crédit ne sont pas aussi couramment utilisées, au Canada, elles jouent un rôle crucial non seulement pour effectuer des achats, mais aussi pour construire et maintenir un historique de crédit.

Cet historique est essentiel pour de nombreuses transactions financières importantes, telles que la location d’un appartement, l’achat d’une maison ou d’une voiture, et même pour obtenir certains emplois.

Lorsque vous ouvrez un compte bancaire au Canada, il vous sera généralement proposé d’obtenir une carte de crédit.
Il est important de bien comprendre comment fonctionne cette carte, car l’utilisation régulière et responsable de celle-ci est ce qui vous permettra de bâtir un bon historique de crédit.
Cela signifie payer vos factures de carte de crédit à temps et, si possible, en totalité chaque mois pour éviter les intérêts élevés qui peuvent s’accumuler rapidement.

Un bon historique de crédit est crucial pour accéder à des taux d’intérêt favorables sur les prêts, que ce soit pour un crédit immobilier ou un prêt auto.

Les prêteurs au Canada se basent largement sur votre pointage de crédit, un score qui reflète votre capacité à gérer vos dettes.
Ce score est affecté par plusieurs facteurs, y compris le montant total de votre dette, votre historique de paiement, et la durée de votre historique de crédit.

Plus votre score est élevé, plus vous êtes considéré comme un emprunteur fiable, ce qui vous donne accès à de meilleures conditions de crédit.

Il est vraiment importer de faire travailler sa carte de crédit ? Ne faites pas l’erreur que font de nombreux français en rejetant le système car ça peut être pénalisant pour le long terme. Renseignez vous plus en détails avant de déménager au Canada.

Pour résumer :
-carte de débit (on prélève de l’argent que vous avez sur votre compte)
-carte de crédit (vous utilisez de l’argent que vous n’avez pas et que vous remboursez à chaque mois)

PS : Pour payer en ligne, vous n’aurez pas le choix d’utiliser votre carte de crédit quoi qu’il en soit.

5 – Personne n’attend les Français

Vous souhaitez déménager au Canada car vous pensez que le pays n’attend que vous ? Attention, c’est faux !

Lorsque qu’il s’agit de déménager au Canada en tant que nouvel immigrant, il est important de réaliser que personne ne vous attend les bras ouverts, et que votre intégration ne se fera pas automatiquement.
Contrairement à ce que beaucoup de reportages diffusés en France laissent entendre, le simple fait d’être Français ne vous confère pas un statut particulier ou des avantages dans la société canadienne.

Bien au contraire, comme pour tout autre nouvel arrivant, il vous appartient de vous faire une place dans votre nouveau pays.

Il va falloir se battre pour obtenir une belle place sur le marché du travail, faire des efforts pour connecter avec le monde et accepter que le Québec n’est pas la France malgré la langue parlée.

Ne partez avec l’idée d’un eldorado quelconque sinon vous pourriez être déçu.

6 – Éloignement avec la famille

Voici une autre réalité à laquelle il faut se confronter. Quand vous allez déménager au Canada, vous allez physiquement vous éloigner de vos proches.

L’éloignement familial est sans doute l’un des défis les plus émotionnels pour les immigrés et les expatriés.

Vivre à des milliers de kilomètres de ceux que l’on aime peut créer un sentiment de solitude, amplifié par la différence de fuseaux horaires qui complique les communications.

Surtout la première année où l’on a pas forcément les moyens financiers pour prendre un billet d’avion vers la France.

Pour pallier la distance, personnellement j’utilise beaucoup les communications via les applications telles que Whatsapp, Skype ou encore Messenger.
Ça permet de garder le lien avec la famille et d’être encore intégré dans leur vie « quotidienne ».

Planifiez des appels hebdomadaires ou bihebdomadaires pour discuter des événements de la semaine, partager des nouvelles et simplement profiter de la présence virtuelle des uns et des autres. Cela peut non seulement renforcer les liens familiaux, mais aussi vous offrir un soutien émotionnel indispensable.

Mais nous sommes d’accord, ça ne fait pas tout. On peut s’appeler régulièrement et rentrer une ou deux fois par an mais il y a aura un éloignement malgré tout.

Il faut accepter de s’y préparer et s’y habituer afin que l’aventure à l’étranger se passe au mieux.

(Et continuer de rêver à une installation de ses proches à côté de soi un jour comme beaucoup dont moi !)

7 – Le coût de la vie

Terminons par un sacré sujet qui a son importance au moment de déménager au Canada.

Il y a un problème actuellement…

La plupart des contenus que l’on trouve sur Internet sont dépassés concernant le coût de la vie.
Les résultats qui sortent dans Google ou autre datent de 2017, 2018 ou encore 2019.

Sauf que depuis la pandémie, les prix ont énormément évolué dans plusieurs catégories : le logement, l’alimentation, les transports, les activités et j’en passe.

Donc attention aux prix sur lesquels vous basez votre installation !

Pour avoir les prix au réel, je vous invite à consulter les ressources suivantes qui peuvent vous aider :

Coût de la vie : Montréal VS Québec

Coût de la vie à Montréal (Canada) en 2023

Je sais, il s’agit seulement d’informations sur le Québec et plus précisément Montréal mais c’est déjà ça !

Prochainement, je ferai une vidéo sur le Coût de la vie à Montréal en 2024 et je ferai une vidéo chaque année afin de montrer une évolution des prix et ainsi se faire une idée.

Voilà , nous arrivons à la fin de cet article qui présentent 7 choses à connaître avant de sauter le pas de déménager au Canada.

Le but de cet article n’est pas de faire peur ou de vous décourager. Il s’agit simplement de mettre en avant différents points, différents constats de réalité qu’il faut à mon sens connaître pour profiter au mieux de son expérience de vie au Canada et s’y préparer au mieux.